L’installation

Les 6 premiers mois du jeune titulaire (1ère partie)

Guillaume
16 octobre 2017 • 2 min
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PRÉAMBULE : De Octobre 2015 au 1er Octobre 2016

Nous nous sommes lancés à deux dans cette aventure, avec Julie ma compagne. Comme souvent, la transaction a été réalisée via un cabinet de transaction. Le dossier nous a été présenté en Octobre 2015 et dès le 8 Novembre 2015, après étude du dossier par notre expert comptable, nous visitions l’officine en client mystère. Une première visite stressante avec ce sentiment d’être observé, comme démasqué alors que rien ne pouvait faire soupçonner nos intentions ! Durant cette année précédent la prise possession, nous avons passé toutes les étapes que je ne vais pas vous décrire, vous les retrouverez ici .

Le premier jour du reste de notre vie

Le 1er Octobre, 6h du matin, on s’active après une nuit d’inventaire pour pouvoir commencer notre nouvelle activité. Pas de transition ni de transmission, nous commençons comme parachutés, sans le moindre soutien ni accompagnement. Commencer son exercice sans la moindre boite de Doliprane (nous sommes arrivés en pleine rupture labo), des stocks en dessous des seuils fixés par le compromis de vente, c’est un début difficile dont on se serait bien passé. Avis aux vendeurs : on peut comprendre la crainte de surstocker sur de la para au moment de la cession, cependant le médicament est systématiquement racheté lors de l’inventaire. J’aurais sincèrement préféré reprendre une pharmacie “prête à l’emploi” plutôt qu’un outil de travail décharné.

Gérer les surprises

Pendant un an, avant la reprise, on a épluché le dossier, retourné les chiffres, les contrats. Mais on ne découvre la réalité que sur le terrain. Gestion sociale, état de l’officine, répartition des stocks, conditions commerciales, etc. Autant de paramètres que l’on ne peut appréhender qu’à partir de la reprise. 6 mois n’auront pas suffit pour faire le tour de toutes ces choses qu’un simple dossier ne nous dit pas...

Gérer les achats

Et comme nos stocks étaient au plus bas, il a bien fallu commander ! Et c’est là que cela devient difficile quand aucun répertoire des commerciaux ne nous est fourni… Alors s’il vous plaît, quand vous cédez votre officine, partagez les coordonnées des commerciaux avec votre successeur, dès la reprise. C’est un gain de temps énorme que de ne pas avoir à appeler le standard de chaque laboratoire pour avoir le numéro de chaque représentant. Et c’est bien le temps qui manque. Nous aurions préféré largement passer nos 2 premiers mois collés au comptoir, à la rencontre de nos patients, au contact de notre équipe, plutôt que de devoir batailler dans notre bureau pour trouver des coordonnées de commerciaux pour remettre nos stocks à flots.

Au delà de ces désagréments, nous nous rendons compte que l’on peut très facilement s’enraciner au bureau et enchaîner les rendez-vous. Chacun doit trouver le rythme et la manière de travailler qui lui convient. De notre côté, nous aimerions trouver les solutions pour se décoller de ce bureau qui nous éloigne de notre coeur de métier.

La suite à venir… (rencontrer notre équipe, nos patients, nos confrères, insuffler une nouvelle dynamique...)

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