L’installation

Pour un pharmacien qui s’installe, voici quelques recommandations
Pharmacie

Pour un pharmacien qui s’installe, voici...

Il est important d'avoir un discours très clair vis à vis de ses interlocuteurs que ce soit un pharmacien qui vend son officine en direct ou bien une agence de transaction. Cependant, souvent, après avoir solliciter des informations complémentaires, le pharmacien de donne pas suite, entraînant certaines conséquences : Concernant le pharmacien vendeur peut se sentir frustré, le mettant dans une position d’attente alors qu’un simple retour permet d’assainir les conversations. Il est important de respecter quelques règles de civismes, un simple « Bonjour » et/ou « Après étude du projet je ne vais pas donner suite à l’acquisition de votre officine pour telle et telle raisons » permettent de désamorcer 80% des frustrations, et maintenir un espace d’échange constructif.   Concernant l'agence de transaction, la rémunération se fait au succès de la vente impliquant donc, pour un suivi et un accompagnement cohérent, un besoin de compréhension exact du projet de l’acquéreur. La discussion est inévitable pour que les deux partis, acquéreur et agent de transaction, comprennent les modes de fonctionnement de l’autre. Il ne faut donc pas hésiter à poser des questions. Par ailleurs, il est important de ne pas prendre d'initiative sur les dossiers présentés par l'Agent, sans en parler préalablement. Voici quelques exemples d’erreur à ne pas commettre :  Après la transmission d'un dossier par un Agent, je suis allé(e) voir la pharmacie pour en savoir plus, je n'ai plus eu de nouvelles > Demandez à celui qui vous avait présenté le dossier si cette visite est envisageable J'ai demandé des informations sur 60 pharmacies, aucune ne m’intéressent. Pourrais-je en avoir d’autre ?  > Réfuter des dossiers impliquent d'argumenter les raisons pour lesquelles vous ne souhaitez pas donner suite Après obtention du dossier de vente, j'ai analysé pendant 6 mois la proposition... > Toujours faire un retour et maintenir au courant son interlocuteur de sa position Ouipharma.fr a constaté une confusion sur les services proposés par les intermédiaires. En effet, en passant par une agence de transaction, il y aura des frais pour l'acquéreur et le vendeur mais ils ne payent pas de prestation pour autant. L’objectif de l’intermédiaire est d’accompagner l’acquéreur et le vendeur dans leurs démarches et dans l'aboutissement de leur projet, il est donc important d’établir une relation de confiance avec son interlocuteur avant même de parler des dossiers, la notion d’accompagnement permettra de sécuriser l’installation. Sans cette relation de confiance vous n’aurez pas accès aux dossiers qui vous intéressent et vous ne pourrez pas bénéficier de cet accompagnement.  Pour finir n’hésitez pas à faire appel à des tiers (experts comptables spécialisés ou avocat) pour avoir leur avis sur votre projet.
Aurélien
12 juin 2019 • 5 min
Les 6 premiers mois du jeune titulaire (1ère partie)
Pharmacie

Les 6 premiers mois du jeune titulaire (1ère...

PRÉAMBULE : De Octobre 2015 au 1er Octobre 2016 Nous nous sommes lancés à deux dans cette aventure, avec Julie ma compagne. Comme souvent, la transaction a été réalisée via un cabinet de transaction. Le dossier nous a été présenté en Octobre 2015 et dès le 8 Novembre 2015, après étude du dossier par notre expert comptable, nous visitions l’officine en client mystère. Une première visite stressante avec ce sentiment d’être observé, comme démasqué alors que rien ne pouvait faire soupçonner nos intentions ! Durant cette année précédent la prise possession, nous avons passé toutes les étapes que je ne vais pas vous décrire, vous les retrouverez ici . Le premier jour du reste de notre vie Le 1er Octobre, 6h du matin, on s’active après une nuit d’inventaire pour pouvoir commencer notre nouvelle activité. Pas de transition ni de transmission, nous commençons comme parachutés, sans le moindre soutien ni accompagnement. Commencer son exercice sans la moindre boite de Doliprane (nous sommes arrivés en pleine rupture labo), des stocks en dessous des seuils fixés par le compromis de vente, c’est un début difficile dont on se serait bien passé. Avis aux vendeurs : on peut comprendre la crainte de surstocker sur de la para au moment de la cession, cependant le médicament est systématiquement racheté lors de l’inventaire. J’aurais sincèrement préféré reprendre une pharmacie “prête à l’emploi” plutôt qu’un outil de travail décharné. Gérer les surprises Pendant un an, avant la reprise, on a épluché le dossier, retourné les chiffres, les contrats. Mais on ne découvre la réalité que sur le terrain. Gestion sociale, état de l’officine, répartition des stocks, conditions commerciales, etc. Autant de paramètres que l’on ne peut appréhender qu’à partir de la reprise. 6 mois n’auront pas suffit pour faire le tour de toutes ces choses qu’un simple dossier ne nous dit pas... Gérer les achats Et comme nos stocks étaient au plus bas, il a bien fallu commander ! Et c’est là que cela devient difficile quand aucun répertoire des commerciaux ne nous est fourni… Alors s’il vous plaît, quand vous cédez votre officine, partagez les coordonnées des commerciaux avec votre successeur, dès la reprise. C’est un gain de temps énorme que de ne pas avoir à appeler le standard de chaque laboratoire pour avoir le numéro de chaque représentant. Et c’est bien le temps qui manque. Nous aurions préféré largement passer nos 2 premiers mois collés au comptoir, à la rencontre de nos patients, au contact de notre équipe, plutôt que de devoir batailler dans notre bureau pour trouver des coordonnées de commerciaux pour remettre nos stocks à flots. Au delà de ces désagréments, nous nous rendons compte que l’on peut très facilement s’enraciner au bureau et enchaîner les rendez-vous. Chacun doit trouver le rythme et la manière de travailler qui lui convient. De notre côté, nous aimerions trouver les solutions pour se décoller de ce bureau qui nous éloigne de notre coeur de métier. La suite à venir… (rencontrer notre équipe, nos patients, nos confrères, insuffler une nouvelle dynamique...)
Guillaume
16 octobre 2017 • 2 min
Lancement de PharmEquity, première plateforme de financement participatif équitable réservée aux pharmaciens.
Finance Pharmacie

Lancement de PharmEquity, première plateforme...

Ses fondateurs, la Fédération des Syndicats Pharmaceutique de France (FSPF), l’Union Nationale des Pharmacies de France (UNPF) et Interfimo partenaire et financier des professions libérales et Incit’financement, conseil en investissement participatifs, s’unissent pour dynamiser les transmissions de pharmacies en France. Tous partagent les valeurs d’une PHARMACIE LIBÉRALE, portée par un réseau d’officines appartenant à leurs titulaires, indépendants et responsables tant à titre professionnel que patrimonial. La pérennité de ce modèle, qui a fait la preuve de son efficacité et de son adaptabilité, repose sur la fluidité des transmissions d’officines dans un contexte démographique tendu – le nombre de titulaires en âge de prendre leur retraite ayant doublé au cours des 10 dernières années. Afin de contribuer à la mobilité et au financement de la Profession, PharmEquity souhaite faciliter l’apport de fonds propres complémentaires au capital des SEL (1) et SPFPL (2) constituées par des repreneurs d’officines en mobilisant l’épargne des pharmaciens, créant un circuit du financement court et vertueux. Le Code de la santé autorise les quelque 27 000 pharmaciens titulaires à détenir jusqu’à quatre participations minoritaires dans des officines autres que celles dans lesquelles ils exercent : la Profession bénéficie ainsi d’une capacité de financement interne considérable pour compléter les apports personnels des repreneurs et leurs crédits bancaires. PharmEquity est l’outil qui permet à des repreneurs de présenter leur projet à des investisseurs qui consacreront une partie de leur épargne à le co-financer, dans un cadre strictement défini par l’Autorité des Marchés Financiers ; tous les projets mis en ligne sur la plateforme auront bénéficié par ailleurs d’un accord de financement conditionné d’Interfimo. L’investisseur qui cofinance l’acquisition de l’officine est juridiquement et factuellement minoritaire ; sa responsabilité financière est limitée à son apport en capital. Il s’abstient de toute ingérence dans la gestion et il n’investit pas dans sa propre région d’exercice. Repreneur et investisseur conviennent du caractère temporaire de leur association : après huit années d’exercice ou au-delà, lorsque la SEL aura remboursé la majeure partie de son emprunt, le repreneur pourra racheter les parts de l’investisseur sur la base de la valeur nette de la société – la plus-value créée sur le fonds d’officine lui revenant exclusivement. Entre-temps ni dividendes ni intérêts obligataires n’auront pesé sur la trésorerie et la rémunération du titulaire. Depuis sa mise en ligne début juillet, Pharmequity compte plusieurs dizaines d’investisseurs inscrits. (1)     SEL :  Société d’Exercice Libéral 2.      SPFPL : Société de Participation Financière de Professions Libérales
Aurélien
10 septembre 2020 • 5 min

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