Offre d'achat d'une pharmacie

• L’apport de l’acheteur :

  Est-il suffisant pour pouvoir acquérir votre officine ? Généralement, on estime à 20% le minimum d’apport nécessaire relativement au prix total de la transaction. Certaines banques peuvent demander encore un peu plus d’apport. Il est important de noter qu’une arrivée à plusieurs diplômes peut permettre de diminuer les attentes des banques quant à l’apport de l’acheteur, de même qu’une localisation en ZRR qui permet plus de latitude. Dans tous les cas, votre expert-comptable est habilité à évaluer si l’offre et la solvabilité de l’acheteur sont valables.

• Le prix de vente :

  Est-il en cohérence avec le marché actuel de la transaction d’officine ? Un prix de vente élevé avec un apport dans les ratios risque fort de faire rater un dossier de financement. Mieux vaut signer un compromis dont on sait que le financement sera accepté plutôt que de signer un compromis flatteur pour le vendeur mais dont le financement n’aboutira peut-être pas. Cela dit, on observe encore certaines ventes hors ratios classiques dans certaines régions prisées. Avec un acheteur amenant un apport personnel permettant de couvrir le surcoût, ces dossiers peuvent se réaliser.

• L’acheteur : sa personnalité, son projet, son endettement personnel

  En temps que vendeur, vous aurez du mal à appréhender cet aspect bien que rien ne vous empêche d’échanger avec l’acheteur sur son projet avec le rachat de votre officine. Son endettement personnel peut également jouer de manière négative sur l’obtention du prêt.

Vous l’aurez compris, l’élément essentiel (et maitrisable) pour vous c’est de vous assurer que l’apport de l’acheteur et en adéquation avec vos attentes de vendeur afin que la transaction d’officine puisse se faire.